Les surfaces en verre sur lesquelles les films sont appliqués peuvent être de différentes structures :
Il s’agit d’une seule et unique surface en verre, traditionnellement d’une épaisseur de 4 mm. On trouve également des verres simples de 6 mm ou 8mm.
Il s’agit du type de vitrage le plus répandu. Il est constitué de 2 verres distincts, séparés par un espace nommé « lame d’air ».
La nomenclature utilisée traditionnellement donne en millimètre les cotes de chaque élément :
Ex : un double vitrage en 4/12/4 signifie :
Les double vitrages les plus courants sont (du plus ancien au plus récent) :
Il s’agit d’un double vitrage sur lequel le verre extérieur à été traité dans la masse par métallisation, provoquant un effet miroir et permettant un premier niveau de rejet de chaleur.
La contrainte sur ce type de verre, hormis son coût élevé, reste une démétallisation (coulure, craquellement et dégradation du traitement après une dizaine d’années) impliquant le changement du vitrage.
Verre nommé également STADIP ou SP10, il s’agit de 2 verres encollés par un adhésif.
Ce type de verre permet de renforcer le vitrage, limitant donc :
les deux verres restant solidaires, en cas de choc, le verre projetera de petits éclats, présentant des risques faibles pour les personnes – contrairement à un verre simple, pouvant se briser en grands morceaux « effet de guillotine ».
La nomenclature utilisée le plus fréquemment pour ce type de verre indique la côte en millimètre des 2 verres et l’épaisseur de l’adhésif utilisé.
Couramment on observe : 44.2 (2 verres de 4 millimètres encollés avec 2 millimètres d’adhésif), mais aussi des 33.2, 66.2.
La résistance du verre et les propriétés de sécurité vis-à-vis des personnes peuvent être également obtenues à moindre coût avec un verre simple couplé à un film sécurité « Lien sur Films sécurité ».
Attention : ce type de verre ne convient pas à une utilisation en agro-alimentaire. En effet, il n’empêche pas la propagation de micros éclats au sein de la production (Voir Film sécurité).
Il s’agit d’un double vitrage employant sur une des ces deux faces (intérieure ou extérieure), voire sur les deux faces, un verre sécurisé.
Exemple : 44.2 / 12 / 44.2 (2 verres sécurisés avec une lame d’air de 12 mm).
La trempe thermique permet d'accroître la résistance du verre à la brisure, par flexion. La technique consiste à chauffer le volume de verre jusqu'à 650°C, puis à le refroidir très rapidement afin de provoquer des tensions internes dans le verre.
En cas de bris, les tensions internes décomposent le verre en petits morceaux dépourvus d'arêtes tranchantes et réduisent ainsi au minimum le risque de blessure.
La résistance du verre et les propriétés de sécurité vis-à-vis des personnes peuvent être également obtenues à moindre coût avec un verre simple couplé à un film sécurité « Lien sur Films sécurité ».
C'est un double-vitrage dit "à isolation renforcée" associé à une lame de gaz argon (gaz lourd et plus isolant que l'air) qui permet d'obtenir un excellent cœfficient d'isolation.
Très performant pour limiter la déperdition calorifique d’une pièce en hiver, il est cependant beaucoup moins efficace pour se protéger de la chaleur solaire.
Ce vitrage à un coût relativement important en comparaison d’une solution de type double vitrage + film.